Nombre de

kilomètres

Jours de marche

    Voie du Puy

    Via Podiensis

    Puy-en-Velay >

    Saint-Jean-Pied-de-Port

738

32

Cette voie bénéficie de paysages exceptionnels : les terres volcaniques du Velay, le massif granitique de la Margeride, les hauts plateaux désolés de l’’Aubrac, la vallée du Lot, les causses du Quercy, puis les coteaux et les vallons de Gascogne qui conduisent aux Pyrénées. Elle est jalonnée de trésors architecturaux (Espalion, Estaing, Conques, etc.) Sept tronçons de cet itinéraire ont été inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO le 5 décembre 1998 (± 160 km). Elle dispose d’une importante infrastructure d’accueil. Par conséquent, c’est la voie la plus fréquentée actuellement. Pour éviter les pics de fréquentation : partir fin mars ou début septembre.

    Voie de Vézelay

    Via Lemovicensis

    Vézelay  >

    Saint-Jean-Pied-de-Port

1109

54

Cette voie est parsemée de nombreux sanctuaires : Sainte-Madeleine de Vézelay, Saint-Léonard-de-Noblat, Saint-Front à Périgueux, etc. Elle traverse des régions boisées, des espaces de pâturage, les vignobles de l’Entre-deux-Mers, la vaste forêt landaise et enfin les contreforts pyrénéens. Il y a une dizaine d’années, cet itinéraire s’’avérait relativement difficile en raison de la longueur des étapes, due aux rares possibilités d’’hébergements. Depuis, l’infrastructure d’accueil s’est améliorée et les cheminants reviennent : une dizaine en l’an 2000, aujourd’hui ils sont un millier par an.

    Voie d’Arles

    Via Tolosana

    Arles >

    Puente-la-Reina

945

43

Cette voie est également jalonnée de nombreux sanctuaires (Saint-Trophime d’Arles, la Basilique de Saint-Gilles-du-Gard, le chapitre de Saint-Sernin de Toulouse, etc.) ; et lieux remarquables (Saint-Guilhem-le-Désert, la citadelle de Jaca, etc.). Elle présente quelques difficultés liées aux reliefs avec des dénivelés importants sur certaines portions des Grands Causses, du Haut-Languedoc, du Sud gersois, du piémont pyrénéen et de la vallée du río Aragón. Le marcheur devra s’’y préparer et posséder une condition physique suffisamment bonne pour aborder au mieux cette voie.

    Voie de Paris / Tours

    Via Turonensis

    Paris >

    Tours  >

    Saint-Jean-Pied-de-Port

1028

40

Cette voie est la plus riche en sites jacquaires et en églises romanes. Elle se distingue des autres itinéraires par son terrain peu accidenté et son manque de relief. Pour cette raison, elle est plébiscitée par les jacquets souhaitant se rendre à Santiago en vélo. Elle permet de découvrir le Val de Loire, la Touraine, le Poitou, l’Angoumois, la Saintonge, le Bordelais, les Landes et le Pays basque. C’est la voie historique actuellement la moins empruntée. De fait, elle constitue une alternative estivale intéressante.

    Camino Francés

    Saint-Jean-Pied-de-Port >

    Puente-la-Reina >

    Compostelle >

    Fisterra

900

36

Cette voie (nommé ainsi en raison des « Francs » et des pèlerins ayant traversé la France pour se rendre à Santiago) a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1993. Il est le plus cosmopolite et le plus fréquenté des itinéraires espagnols. En 2016, selon le Bureau des pèlerins de Saint-Jacques, 63,27 % des cheminants l’ont emprunté. Le chemin est bien balisé avec pléthore de flèches et de panneaux redondants. Les hébergements y sont nombreux. En été, le nombre de marcheurs et de cyclistes y est très important. Le jacquet en quête de ressourcement spirituel évitera cette autoroute piétonne. De plus, cela lui permettra d’’éviter la période des grosses chaleurs, qui rend notamment difficile la traversée de la Castille.

    Camino del Norte

    Bayonne >

    Bilbao >

    Compostelle

879

39

Il est appelé ainsi parce qu’il longe la côte Atlantique du nord de l'Espagne. Tout en cheminant le long des falaises, des côtes sauvages déchiquetées et des longues plages de sable fin miraculeusement sauvées de la bétonisation, le Camino del Norte traverse de part en part la cordillère Cantabrique puis serpente entre les montagnes des Asturies et les vallées de la Galice. Il est jalonné de villes prestigieuses (San Sebastián, Bilbao, Santander), de villages traditionnels et de charmants ports de pêche où se cachent de splendides églises préromanes et romanes. Les dénivelés quotidiens y sont très importants. Selon les vétérans, c’est sans doute le plus sportif et le plus dur des chemins mais, somme toute, le plus beau !

En 2016, seuls 6,22 % des Jacquets ont opté pour cet itinéraire.

    Via de la Plata

    Séville >

    Salamanque >

    Compostelle >

    Fisterra

1070

44

Le nom de cette voie serait lié à l’évolution du terme arabe B’lata, qui signifie « chemin pavé ». Il fait référence à l'ancienne voie romaine qui reliait les mines du nord (Asturies, León) aux villes du sud (Mérida, Séville) pour faciliter le commerce des métaux précieux. Ce chemin est jalonné par les traces de la civilisation arabo-andalouse présente en Espagne durant sept siècles. Sauvage par endroits mais aussi très goudronné, il a vu croître sa fréquentation  ces dernières années grâce à la mise en place d’un meilleur balisage et d’un réseau d’albergues plus conséquent. Pour éviter les grosses chaleurs estivales en Castille, il est préférable d’emprunter cet itinéraire au printemps. En 2016, seulement 3,26 % des cheminants l’ont arpenté.

    Caminho Português

    Lisbonne >

    Fatima >

    Porto >

    Fisterra

693

36

La majeure partie de ce parcours évolue sur des sentiers ou petites routes de campagne entre chemins sableux et anciennes voies romaines. Après avoir flirté avec les « fjords » gallegos de la côte Atlantique, le chemin s’engage dans des vallons verdoyants et traverse de jolis et authentiques villages. L’environnement est peuplé d’une nature riche avec une alternance d’eucalyptus, de pins, de chênes et de vignes. L’itinéraire ne présente pas de difficulté majeure. En 2016, selon le Bureau des pèlerins de Saint-Jacques, 18,76 % des Jacquets ont cheminé par cette voie.