Pour qui ?
Ce chemin fraternel d’échange et de partage est ouvert à tous : au croyant comme au profane.
La marche sur le chemin est un parcours que chacun vit à sa mesure, à son rythme, avec ses convictions.
D’ailleurs, « sachant que 70 % des personnes qui s’engagent sur le chemin de Saint-Jacques ne le font pas pour des motivations religieuses »* ne serait-il pas plus avisé dorénavant de parler de cheminants plutôt que de pèlerins ?
Pour ma part, tout au long du chemin, j’ai fait mien ce poème de Louis Aragon (La Rose et le Réséda) :
« Cette clarté sur leur pas
Que l’un fut de la chapelle
Et l’autre s’y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du cœur des bras
Et tous les deux disaient qu’elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au cœur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas. »
* http://www.eglise.catholique.fr/actualites/398988-les-eveques-francais-et-espagnols-du-chemin-de-compostelle-signent-une-lettre-pastorale-commune/
Pont Vasco da Gama (en haut) / Pont du 25 Avril (en bas), Lisbonne
« Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts », Isaac Newton
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